• Photo 1
  • Photo 2
  • Photo 3
  • Photo 4
  • Photo 5
  • Photo 6
  • Photo 7

Vente viagra au senegal

Vente viagra au senegal

La situation est inquiétante dans les hôpitaux de Dakar, Bamako et Thiès où plus de 3.000 patients sont sous traitement, a affirmé mercredi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. A Dakar, 300 malades sont hospitalisés dont 200 à Bamako, la capitale malienne, et 200 à Thiès, dans le centre du pays. « La situation à Dakar est sous contrôle », a indiqué M. Sarr, cité par le journal Le Soleil. Il a estimé à « quelques dizaines » le nombre de patients hospitalisés dans les hôpitaux de Bamako et Thiès, en plus de 3.000 cas pris en charge dans les hôpitaux de Dakar, dont 2.000 sont sous traitement. « Nous avons commencé le traitement pour plus de 1.000 cas », a-t-il ajouté. Il a précisé que les malades admis en réanimation au Sénégal avaient des profils très divers. « Il peut y avoir des cas de grippe, des cas de fièvre, des cas de dengue, de paludisme, de choléra, de rougeole. Et nous avons également des cas de méningite, de pneumonie, de septicémie, de typhoïde, de dysenterie », a-t-il dit. Le ministre a fait état de « deux cas de paludisme », « deux cas de rougeole », « deux cas de choléra » et « deux cas de méningite », « tous traités à Dakar ». « Le reste est traité dans les hôpitaux de Bamako et de Thiès », a-t-il dit. Le ministère de la Santé a lancé un appel à la vigilance dans les différentes régions du pays, a-t-il précisé.

Après une première épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola en Guinée (147 morts) et en Sierra Leone (831 morts), l’OMS a annoncé mercredi la découverte d’une nouvelle maladie en RDC. Il s’agit du virus Ebola. La maladie se transmet par contact direct avec les liquides organiques de personnes infectées ou leurs sécrétions, les muqueuses comme le nez, la bouche ou les yeux ou les objets infectés. La maladie est mortelle dans 50 à 80 % des cas. Pour la première fois, l’épidémie d’Ebola a touché un pays africain en dehors de la Sierra Leone. En 1994, c’est le Liberia qui était frappé par l’épidémie. La maladie a touché environ 2.300 personnes en 2014, a précisé l’OMS dans un communiqué.

Lire aussi : Sénégal : 24 nouveaux cas de la maladie à virus Ebola confirmés

Source :

Sénégal

Les autorités sénégalaises ont annoncé mardi soir avoir enregistré 24 nouveaux cas du virus Ebola, dont 18 à Dakar, et 6 à Saint-Louis, dans le centre du pays. L’un des cas confirmés était un étudiant en médecine originaire du Liberia, où le virus avait fait 49 morts sur une centaine de cas, a annoncé mardi le ministère de la Santé. « Le cas est revenu de Dakar et de Saint-Louis, où il a été traité », a précisé le ministère de la Santé. L’un des cas testés positifs au virus Ebola dans le pays est un étudiant en médecine originaire du Liberia. Le ministre de la Santé a fait état de « 24 cas confirmés ». Il n’a pas donné de chiffres concernant le nombre de malades qui ont été traités à Dakar et à Saint-Louis, la capitale du Sénégal ayant été choisie par l’OMS comme centre de référence pour la prise en charge des malades d’Ebola.

Le nombre de cas dans le monde a grimpé en flèche, avec 2.500 cas enregistrés depuis le début de l’épidémie, dont 1.046 décès, a annoncé mardi l’OMS. Les décès ont été enregistrés au Liberia et en Guinée. Au total, 2.426 cas ont été enregistrés, dont 1.046 décès. Parmi ces cas confirmés, 2.048 ont été signalés en Sierra Leone, 38 en Guinée et 14 au Libéria. La fièvre hémorragique Ebola est particulièrement meurtrière, avec 80% de décès chez les personnes infectées.

Guinée

Le président guinéen Alpha Condé a annoncé vendredi à Conakry qu’il avait décidé de suspendre la prime de 5 millions de francs guinéens que percevaient les agents de santé en cas de décès de patients d’Ebola dans le pays. Cette prime était destinée à « récompenser la contribution » des soignants au combat contre le virus dans les centres de traitement Ebola, mais elle a été suspendue depuis le début de la pandémie de fièvre hémorragique à virus Ebola, « en raison du risque qu’elle pouvait faire courir à la santé du personnel soignant », a expliqué le président Condé dans une déclaration à la presse, ajoutant qu’il se tenait en contact avec les ministres concernés pour trouver des solutions « à la hauteur de la crise ». « Les agents de santé peuvent bénéficier de cette prime (...) si le patient décède dans le centre de traitement. Nous suspendons cette prime », a-t-il dit. Le Fonds mondial de lutte contre le sida et la tuberculose, l’Unicef, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement avaient signé en octobre à Dakar un accord pour verser 5 millions de francs guinéens à la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée-Bissau en cas de décès dans les centres de traitement d’Ebola de ces quatre pays. Selon le ministre de la Santé, le président Condé a décidé de suspendre la prime parce qu’il est « convaincu que le virus Ebola fait des ravages sur le personnel soignant ». Le Liberia et la Sierra Leone ont été frappés par le virus depuis avril dernier, la Guinée étant la dernière en date à être touchée. Le virus a tué plus de 6.000 personnes depuis son apparition dans les deux pays en décembre 2013.